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Fiche
signalétique |
Série
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Batman
: The Animated Series |
Titre
original |
House
and Garden [Maison et Jardin] |
N°
de l'épisode |
70
(ordre idéal) |
N°
de prod. |
570 |
1re
diff. USA |
Fox-TV
(lundi 2 mai 1994) |
1re
diff. France |
France
3 (dimanche
30 avril 1995) |
Format
image |
4/3
(Full screen) |
Durée |
±
21 minutes |
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Artistes |

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Équipe
artistique |
Scénario
: Paul
Dini
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Réalisation
:
Boyd
Kirkland
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Musique
:
Shirley
Walker
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Animation
:
Dong
Yang Animation, Inc.
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Histoire |

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Lorsque
plusieurs hommes fortunés de Gotham sont empoisonnés et dévalisés,
les soupçons de Batman se dirigent tout naturellement vers Poison
Ivy. Notre justicier découvre alors que la criminelle a été libérée
de l'asile et mène à présent une vie de famille rangée avec le
Dr Carlyle - son ancien psychiatre – et ses deux fils. Bien que
Pamela Isley semble repentante et comblée dans son rôle de femme
au foyer, Batman n'est pas totalement convaincu et décide d'en
savoir plus sur le mari de son ancienne ennemie.
Le jour suivant, alors que Dick Grayson commence à enquêter sur
le docteur Carlyle à l’Université de Gotham, il est enlevé
par une affreuse créature et Bruce Wayne ne tarde pas à recevoir
une demande de rançon.
De retour à la villa des Carlyle, Batman ne trouve aucun élément
neuf : tout porte à croire que Poison Ivy s'est effectivement
amendée. Cette nuit-là dans le port de Gotham, au lieu de
rendez-vous fixé par le kidnappeur, Bruce Wayne est sauvagement
attaqué par l'effroyable créature qui le laisse pour mort. Au
moment où elle allait se débarrasser de Dick Grayson, Batman le
sauve de justesse et met la créature en fuite.
Lorsque Dick lui apprend que le docteur Carlyle n'est le père que
de deux filles, Batman comprend qu'il se passe quelque chose de
louche chez Poison Ivy. Là bas, nos héros découvrent
effectivement une pièce secrète où est séquestré le véritable
Steven Carlyle. La criminelle apparaît et leur apprend que toute
sa "famille" est en réalité composée de clones issus
des gènes du psychiatre. Les créatures à l'apparence humaine mènent
une vie éphémère qui s'achève au stade de monstre végétal.
Batman réussit à mettre les créatures hors d’état de nuire,
mais comprend aussitôt que celle qu’il croyait être Poison Ivy
n’était en réalité qu’un clone, et que la véritable Pamela
s’est échappée…
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Citations |

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Bruce
: Il me faudra faire confiance à mon instinct. Et d’ailleurs, à ce
propos, il me dit que le conte de fée d’Ivy l’Empoisonneuse
n’est pas aussi féerique qu’on pourrait le croire. |
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Pamela Isley : Regardez autour de vous, Batman. J’ai une jolie maison, un jardin
convenable, et un mari et des enfants qui m’aiment. Serai-je assez
folle pour gâcher tout ça ? Pour la première fois de ma
triste existence, je suis heureuse, Batman ! |
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Commentaires |

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Titres
: |
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Le
titre original, House & Garden, fait référence
au célèbre magazine américain du même nom. House &
Garden est une institution, un magazine de
"lifestyle" (créé en 1901 !) abordant
l'architecture, la décoration intérieure, les loisirs et le
jardinage. Un magazine incarnant surtout, pour beaucoup
d'américains, l'american dream : réussite sociale et
matérielle. Certains se rappelleront d'ailleurs de l'épisode Homo
Erectus de la série Sex and the City dans
lequel Charlotte York, malgré un mariage qui bat de l'aile, tient
avant tout à maintenir la séance photo pour le reportage que le
magazine House & Garden veut consacrer à la
décoration de son appartement et à sa famille. On comprendra
donc que le choix de ce titre n'est pas anodin : Pamela Isley
s'est pliée elle aussi à l'american dream en tentant de
réunir la belle maison, le mari, les enfants bien élevés et le
jardin propret. Mais cette réalité, si difficilement accessible,
se révélera plutôt faillible…
-
Le
titre français, lui, ne pouvait bien entendu pas faire
référence à ce magazine quasi inconnu sur le vieux continent.
Il a donc utilisé l'expression "Jardin d'enfants" qui
fait poétiquement référence aux écoles maternelles… et bien
entendu aux enfants que Pamela fait pousser comme des plants de
tomates dans son jardin souterrain.
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Analyse
: |
-
Jardin
d’Enfants
est un épisode mêlant mystère, enquête et horreur. Il a pour
objet principal le personnage de Poison Ivy, "ancienne
criminelle" pour laquelle le spectateur éprouve de
l’empathie. Habile, le scénario nous pousse en effet à nous
ranger du côté de Pamela (du moins lors du premier visionnage de
l'épisode). Celle-ci affiche sa volonté d'amendement, fait part
de ses rêves et de ses désillusions (comme son métabolisme l'ayant
rendue stérile).
-
Dans
les commentaires audio disponibles sur le 3e
coffret digipack, Bruce Timm fait remarquer que vouloir
une famille et un mari complètement sous son contrôle correspond
parfaitement au personnage de Poison Ivy, sans doute parce que la
jeune femme, a plusieurs reprises, a déjà montré qu'il était
hors de question pour elle d'être dépendante d'un homme (voir
les épisodes Poison d'amour et Harley &
Ivy).
-
Comme le dit Batman, Ivy a tout perdu à la fin de
l'épisode. La jeune femme ne commettait les vols et les
enlèvements que dans le but de maintenir son niveau de vie et de
poursuivre son "rêve américain". Même si la manière
d'atteindre son but était inacceptable, l'objectif garde quelque
chose de noble puisqu'il a une résonance chez la plupart des
spectateurs.
-
La
dernière scène dans l'avion laisse entendre que cette
supercherie de vie familiale est la seule période de la vie de
Pamela a avoir été heureuse. Sur les deux mêmes pages de
l'album, on voit tout d'abord Harvey Dent (une référence à
l'épisode Poison d'amour) pour lequel Pamela a sans
doute eu des sentiments réels malgré ce qu'elle lui a fait (si
ce n'était pas le cas, pourquoi placer une telle photo dans cet
album ?). Sur les mêmes pages, on trouve aussi des photos
d'Harley, jeune femme avec qui Pamela a esquissé une histoire
d'amour impossible vu la relation de dépendance et de totale
subordination qu'Harleen Quinzel entretient avec le Joker.
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Détails
: |
-
Pamela
révèle son second prénom en donnant son nom de femme
mariée : Lillian.
-
Les créateurs
de l’épisode ont voulu conserver le doute sur les lèvres vénéneuses
de Pamela, aussi embrasse-t-elle son mari sur la joue.
-
Bien
qu’il n’ait pas participé au scénario ou à la réalisation,
Bruce Timm révèle, dans les commentaires du 3e
coffret digipack,
qu'il a créé le design des mutants de Poison Ivy.

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Diffusions
et rediffusions connues : |
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France 3 :
30
avril 1995 (9h30, Télétaz) - 8 décembre 1995 (17h15, Les
Minikeums) - 1er mai 1997 (10h25, Les Minikeums) - 1er octobre
1997 (10h35, Les Minikeums) - 22 avril 1998 (10h40, Les
Minikeums) - 12 juillet 2000 (10h00, Les Minikeums vacances) -
15 juin 2002 (7h30, TO3).
-
RTL-TVI
: date inconnue.
-
Club RTL :
date inconnue.
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Références
culturelles |

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Au
début de l'épisode, dans l'appartement cambriolé par la
créature, diverses oeuvres d'art sont aperçues. On remarque
une statue représentant sans doute le dieu Poséidon. On
aperçoit aussi un tableau cachant un coffre-fort, tableau
évoquant le style de Picasso.

-
Lorsque
Bruce se rend sur les quais avec la rançon, il porte un
costume bleu qui évoque The Spirit, héros de comics
apparu en 1940 et évoluant dans des ambiances très proches
de ces quais lugubres et inquiétants. La manière dont Bruce
regarde sa montre évoque un autre héros, apparu, lui, dans
les années 30 : Dick Tracy, qui dissimulait dans son
bracelet une radio le reliant avec le central de la police.
-
La
main de Steven Carlyle sortant de la baignoire remplie de
liquide peut évoquer le sosie d’Ernst Stavro Blofeld que
James Bond tue dans son bain de boue dans la séquence
d’ouverture du film Les Diamants sont Eternels
(1971).
-
Les
enfants sortant des cocons est une référence au film de Don
Siegel, L’Invasion des Profanateurs de Sépultures
(1956).
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De
l'aveu des créateurs de l'épisode,
la vie de femme au foyer à laquelle aspire Poison Ivy, évoque
l’idéal familial transparaissant dans les dessins de Norman
Rockwell.
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VO/VF |

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En visite chez les Carlyle, Batman livre directement ses soupçons : « Nous avons affaire à une criminelle qui
empoisonne de jeunes célibataires ». En anglais,il se
contentait d’utiliser le mot « someone ».
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Il
est curieux de voir comme la VF a quelque peu inversé les
choses dans le dialogue suivant. Lorsque Bruce arrive à
l'université où Dick a été enlevé, il échange ces propos
avec le Commissaire Gordon :
Bruce
: Vous pensez qu'on l'a kidnappé lui pour m'atteindre moi
?
Gordon
: Ça m'en a tout l'air. Jusqu'à présent les victimes
étaient de jeunes célibataires aisés, mais cette fois, la seule
chose que possède Dick, c'est vous.
Bruce
: Moi et ma fortune. Les
deux dernières phrases n'ont pas beaucoup de sens, puisque Dick
ne possède pas la fortune de Bruce. Il faut en fait regarder du
côté de la VO pour comprendre : Bruce
: You mean they kidnapped him to get at me. [Vous voulez
dire qu'ils l'ont kidnappé pour m'atteindre moi] Gordon
: It fits the pattern. Wealthy single men, all targets of
robberies. Only, in your case, you have something more valuable to
hold for ransom. [Cela collerait. De riches célibataires, tous
cibles de vols. Cependant, dans votre cas, vous avez quelque chose
de plus précieux à vous prendre pour obtenir une rançon] Bruce
: My ward… [Mon pupille…]
-
En
VF, lorsque Batman observe Pamela et sa famille, de loin, avec des
jumelles, la voix de la jeune femme est claire et distincte comme
si les jumelles amplifiaient également le son. En VO, en toute
logique, la voix de Pamela est lointaine et difficilement audible.
-
Sur
le marché, Pamela achète des fruits de couleur brune que la VO
appelle « squash »,
soit des "courges". En VF, Batman parle d'aubergines (vu
la couleur, il n'y a aucune chance). L'aubergine ne fait
d'ailleurs pas partie de la famille des courges mais des solanacées
(comme la tomate ou le poivron).
-
En
VO, Batman fait remarquer que Pamela a rendu une vidéo dans un
club et a payé une amende de retard. En français, il n'est plus
fait mention de l'amende. Cela pourrait sembler superflu, mais
cette petite phrase souligne en fait le "dépit" de
Batman qui espère coincer la jeune femme au premier faux pas et
qui, tout compte fait, ne lui trouve qu'un miniscule écart de
conduite d'une banalité affligeante.
-
Lorsque
Batman découvre les bébés-plantes cultivés par Pamela, il
parle, en VF, de « monstres »
alors que les enfants ont encore un aspect quasi humain et
inoffensif. En VO, il parle de « mutations ».
-
Poison Ivy parle des clones végétaux en disant : « Ce
sont mes enfants », alors qu’en VO, elle implique Steven
Carlyle (« our children »), ce qui traduit bien
la représentation de son idéal familial.
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DVD
ou VHS |

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Liens
internes |

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Fiches
en relation
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Héros :
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Batman
- Robin
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Ennemis
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Batman
: The Animated Series -
Le Jardin d’enfants (House and Garden) |
Auteurs
: Enigma - Sup - Hadès - Mise en page : Sup' |
Réalisation
de la page entamée en janvier 2008 |
Dernière
modification : Saturday 01 November 2008
|
Page
vue
fois depuis janvier 2008
|
Sources
infos et images : La Tour des Héros - World's
Finest
- TV.com
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