Bible de Batman TAS (Criminels)De La Tour des Héros.(Différences entre les versions)
Version du 26 mars 2010 à 02:02![]() Ci-dessous, la deuxième partie de la traduction de la Bible de Batman TAS. Le document étant relativement long, celui-ci a été réparti sur quatre pages :
Les CriminelsÀ l'exception du Joker, du Pingouin et de Catwoman, chaque fois que nous rencontrons pour la première fois un criminel, ce sera également sa première confrontation avec Batman. Quelques-uns de ces adversaires apparaîtront dans plus d’une aventure, alors que d’autres seront vaincus et bouclés à l’asile d’Arkham ou au pénitencier de Stonegate, entourés par les eaux glaciales du port de Gotham. Beaucoup de criminels combineront l'excentricité, un sens de l’humour malsain, avec une efficacité mortelle. Après tout, s’ils doivent donner du fil à retordre à un personnage aussi extrême que Batman, ils doivent eux-mêmes être extrêmes. Certains méchants auront des caractères aussi originaux que ceux des comics, tels que l’Homme-Mystère, Man-Bat, l’Épouvantail, le Chapelier Fou, Ra's al Ghul, Clayface (Gueule d'Argile), Hugo Strange et Rupert Thorne. Bien qu’il soit tentant que chaque épisode montre un criminel essayant de tendre un piège à Batman, nous mettons en garde contre cette facilité. Nous privilégions des histoires qui mettent l'accent sur la poursuite des criminels et sur leurs activités plutôt que des histoires classiques de "Bat-pièges". Bien que certaines de ces histoires soient nécessaires et attendues, nous ne voulons pas revivre les problèmes qu’a rencontré la série télé, où la seule chose plus insensée que les pièges était la façon encore plus improbable dont s’en échappait le héros. Aussi, nous insistons pour que nos scénaristes travaillent sur la logique des agissements des vilains. Par exemple : quelle est sa motivation et que prévoit-il de faire lorsqu’il aura atteint son but ? Bien que l’avarice soit une bonne motivation, plus nous expliquerons pourquoi il est avare, plus crédible ce sera. Au-delà de l’avarice, la motivation et le plan du criminel devront être clairs, pour que nous sachions ce qui est à l'origine et donc ce que Batman doit contrecarrer pour remporter la victoire. Même chose pour les histoires qui sont "mystérieuses" : nous devons savoir les questions que Batman se pose afin de réellement vouloir connaître les réponses. Le JokerAu premier rang de la galerie des ennemis de Batman, se trouve le clown malveillant "Prince du Crime", le Joker. Il était à l’origine un ambitieux criminel avec un sens de l’humour tordu. L’homme qui allait devenir le Joker fut confronté pour la première fois à Batman lors d’un cambriolage foireux à l’usine de cartes le Monarque. Terrifié par l’apparence sinistre du Chevalier de la Nuit, l’apprenti cambrioleur s’est échappé en sautant dans une cuve de drainage pour déchets chimiques qui l’a déversé dans la rivière. Après s’être lui-même hissé sur le rivage, le criminel a fait une horrible découverte : les toxines dans la cuve avaient teint ses cheveux en vert, blanchi sa peau en blanc craie et étiré ses lèvres, désormais colorées de rouge, en un horrible rictus. Cette transformation, horrible et permanente, brisa l’esprit déjà perturbé de l’escroc, et il jura d’utiliser son étrange apparence pour terrifier les honnêtes gens de la même façon que Batman utilisait son costume pour frapper les criminels de terreur. Ainsi était né le criminel malveillant appelé Joker. Malgré son apparence de clown, le Joker est le plus dangereux ennemi de Batman. Son arsenal comprend des farces et attrapes qui sont des armes meurtrières : les poignées de main électriques, les fleurs en boutonnière à jet d’acide, les coussins péteurs explosifs, ainsi que le venin Joker, sa création la plus terrible. Pulvérisé en une fine brume, ce produit chimique provoque une crise de rire suivie d’une paralysie temporaire. À plus forte dose, la toxine provoque une mort instantanée, où le visage de la victime se fige dans un horrible rictus, imitant celui du Joker. Fidèle à ses racines criminelles, le Joker veut toujours être le plus grand criminel de Gotham. Mais à cela s’ajoute sa folle envie de confondre Batman (et le reste de Gotham) avec ses abjects crimes tout en humour noir. Selon nous, la première motivation du Joker n’est pas de tuer Batman. Oh, il essaiera bien sûr de le tuer, mais seulement lors d'un coup de grâce particulièrement recherché. Le Joker considère Batman comme son plus grand défi, et il ne conçoit de s'en débarrasser que d'une façon horriblement amusante. Le Joker est intelligent, théâtral, et à son étrange façon, un homme de spectacle. Pour lui, si un crime n’est pas mené avec panache, il vaut mieux ne pas le mener du tout. Il doit également être noté que même si le Joker est terrifiant, et d’une humeur variable - entre la psychose et le meurtre - il est parfois réellement drôle. Son discours doit être mordant et malin, et totalement libéré des blagues habituelles du dessin animé et des mauvais calembours. Il a un esprit rapide comme l’éclair, et devra toujours être prêt pour une blague ou une situation absurde. Aussi, gardez à l’esprit que ce gars est un clown, et les scénaristes devraient trouver des moyens de travailler l’humour visuel, les expressions amusantes, et occasionnellement les éléments clownesques et innocents de son personnage. Le fait que le Joker puisse instantanément passer d'un [roduigsh] indésirable fauteur de trouble à un tueur de sang froid, fait de lui un adversaire encore plus terrifiant. Le PinguinDémarrant dans la vie comme un fils-à-sa-maman couvé, surprotégé, le jeune Oswald Chesterfield Cobblepot était traité cruellement par les autres enfants dans son quartier. Son pantalon, son corps rond, sa démarche claudicante, et son nez comme un bec ont été des cibles faciles pour les railleries, et ils ont donné au petit Oswald le surnom de "Pingouin". Son seul havre de paix était le magasin d’animaux exotiques de sa mère, où il pouvait passer du temps avec celle-ci et les oiseaux qu’il adorait. Mais même là, le repos était passager pour Oswald. Alors qu’il était presque trentenaire, il était toujours l’objet de moqueries de la part des membres de gangs locaux. Ils se fichaient de ses tenues marrantes, son obsession des oiseaux, de l’opéra, et de la littérature classique, et, le plus cruel de tout, pour le fait qu’il vivait encore chez sa mère. Le point de rupture se produisit lorsque plusieurs membres du gang sont entrés dans la boutique d’animaux et ont détruit les oiseaux "pour rigoler". La mère d’Oswald attrapa une attaque qui faillit la tuer quand elle découvrit l’atrocité, ce qui rendit son fils fou de chagrin. Ivre de vengeance, Oswald décida alors de combattre les truands avec leurs propres méthodes : le Pingouin utilisa l’argent de l’assurance de la boutique pour former son propre gang, et assouvit sa terrible vengeance sur les truands du quartier. Une fois ceux-ci hors course, le Pingouin prit le contrôle des opérations d’extorsion du quartier, et érigea en peu de temps l’un des gangs de Gotham les plus prolifiques. Dans notre série, le Pingouin trempera dans toutes les combines illégales des dessous de Gotham. Contrebande, gangs, jeux et blanchiment d'argent, tout ça c'est le business de l'oiseau diabolique. Néanmoins, il fera toujours attention à se présenter comme un gentleman de la bourgeoisie. C’est important pour deux raisons : premièrement, il se considère lui-même comme un notable de la ville généreux et sophistiqué. Il porte une redingote démodée et élimée, un chapeau haut-de-forme, un accoutrement qu'il considère lui-même comme bourgeois. Il aime aussi les citations d’écrivains classiques, particulièrement Shakespeare, que, pour ajouter une touche d’humour à son personnage, il arrivera rarement à citer correctement. Le Pingouin est plus préoccupé par l’impression de bonne éducation qu'il peut donner, plutôt que d’avoir la citation correcte. La deuxième raison pour que le Pingouin joue au gentleman, c'est que ça lui sert de couverture vis-à-vis de sa mère qui ignore ses méfaits criminels. Mme Cobblepot aime réellement son fils, et le Pingouin craint que si elle venait à apprendre la vérité à son sujet, ça pourrait la tuer. Bien qu’il soit souvent vu en compagnie de magnifiques femmes (généralement "louées"), les rapports humains dans leur ensemble ne signifient pas grand-chose pour le Pingouin. Il considère les gens comme des maux nécessaires qu'il peut acheter, vendre ou renvoyer selon son bon vouloir. Toute son affectation est réservée à sa mère et à ses précieux oiseaux. Depuis qu'il est enfant, le Pingouin a un lien presque psychique avec les oiseaux. Durant ses jeunes années de solitude, les oiseaux étaient sa seule compagnie. Ils obéissaient à tous les ordres du jeune Cobblepot, et quand il commença sa carrière en tant que Pingouin, il s'en servit souvent comme complices de ses crimes, s'ils n'en étaient pas l'objectif. Notons que malgré sa prétention de sophistication, le Pingouin est réellement reconnu comme l’un des principaux spécialistes des oiseaux. En effet, il a écrit plusieurs articles d’ornithologie lors de ses divers séjours en prison qui ont été acclamés par les spécialistes. (Lorsqu'il est de sortie pour perpétrer un crime, le Pingouin dit à sa mère qu’il s'absente pour donner une conférence, ou il trouve un autre prétexte en rapport avec les oiseaux). La signature propre au Pingouin est sa panoplie de parapluies truqués. Il a une grande collection de fusils mortels, chacun équipé d’une fonction meurtrière. Certains tirent des balles ou envoient du gaz, alors que d’autres envoient des chocs électriques ou renferment une lame rétractable. Ses parapluies les plus perfectionnés peuvent être utilités comme hélicoptères pour s’échapper rapidement. Bien sûr, il en a un ou deux qui le protègent simplement de la pluie. Cette obsession des parapluies a une origine bien simple : le père du Pingouin est mort d’une pneumonie, et Mme Cobblepot a toujours insisté pour que son "petit Oswald" emporte toujours son parapluie avec lui où qu’il aille. En conséquence, ça a créé chez lui un côté hypocondriaque. En ce qui concerne Batman, le Pingouin veut surtout le voir mort. Il y a peu de rivalité d’esprit entre les deux adversaires, à l'inverse de Batman et du Joker ou de l’Homme-Mystère. Le Pingouin considère Batman comme une nuisance toute en muscles, pas tellement différente des blousons noirs [buffed-up goones] qui le martyrisaient quand il était enfant. En conséquence, le Pingouin a tendance à sous-estimer les capacités de détective du Chevalier Noir, qui l’arrête à chaque fois. CatwomanLiensLe document étant relativement long, celui-ci a été réparti sur quatre pages :
Batman : La Série animée
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