Charité bien ordonnée commence toujours par soi-même :

Mon premier comic-book acheté a été Venom 5 (août 1996, chez Semic), et il comportait la fin d'une mini-série avec le Punisher (signée Carl Potts, spécialiste du flingueur, et Tom Lyle, qui a usé ses crayons notamment sur Spider-Man et Robin), ainsi que le début d'une mini-série où Venom devient fou et affronte le Fléau (oui, celui des X-Men). Cette dernière mini est scénarisée par Ann Nocenti (qui a officié sur Daredevil) et dessinée par Kelley Jones (Legends Of The Dark Knight, Batman dans Strange).
Ce qui est ressorti de cette première lecture, c'est déjà le choc des images (comme on dit

Deuxième partie de la revue, c'est un peu différent. Exit la testostérone du Punisher, et bienvenue à la folie et l'empoisonnement, avec des dessins assez particuliers, des personnages moins musclés et des pages moins aérées et avec moins d'action. En invités : Black Tom et le Fléau. A noter aussi la première apparition de Beck Underwood, rapidement la nouvelle ex-petite amie d'Eddie Brock jusqu'à la fin des mini-séries régulières. Le scénario est plus axé sur les personnages, avec une société qui rejette des déchets toxiques dans la rivière et envoie le Fléau pour réduire ses opposants au silence.
Pour conclure, je venais d'assister tout penaud à la découverte d'un univers nouveau pour moi, et encore plus quand je sus que les personnages pouvaient mourir (même si je m'en doutais, car je savais bien que les DA étaient édulcorés). Cet univers, j'y suis toujours, presque 10 ans après, avec les lectures de Spider-Man, Strange Origines, 2099 et DC Versus Marvel dans les mois qui suivirent. Il va sans dire que ces références ont depuis centuplé...
