Batman... de l'Art !

[bombyx]

J'ai cherché sur le forum et dans le site, mais je n'ai pas trouvé de rubrique mentionnant les références filmiques ou picturales par exemple. Faisons la ensemble !

J'ai eu cette idée en regardant l'épisode 70 Le jardin d'enfants, jugez plutôt :


Et voici un détail de Guernica par Picasso :


C'est intéressant de voir les formes que les dessinateurs ont retenus...

[SuperBat]

Bien vu!

[Superman]

Effectivement, on avait ressenti le côté Picasso mais pas identifié le détail.
En fait, chaque fiche épisode (déjà rédigée) possède une section "Références culturelles". On peut également les signaler dans les topics épisodes sur le forum.

Voir ici pour Le Jardin d'enfants

[E. Nigma]

Râh, je suis rage de pas l'avoir vu ! Surtout que lors de la rédaction de la fiche, j'avais consulté des tableaux de Picasso, dont Guernica.

Bien ouéj', bombix !

[bombyx]

Ah oui super boulot... j'avais même pas tilté sur Dick Tracy !!!

J'en ai repéré deux hier soir et aujourd'hui, que je n'ai pas vus dans les fiches d'épisodes :

E.72, Harlequinade :
Derrière Harley, il semble que la demoiselle soit très inspiré par Jessica Rabbit :


E.73, Ô Temps, suspends ton vol :
Au moment ou Batman et Robin se rendent compte que la Batmobile a été piégé par le roi du temps, le temps à l'extérieur du véhicule s'accélère, et la technique fait immédiatement penser aux plans de 2001, L'odyssée de l'espace, qui narrent d'ailleurs la même situation !

[Dave85]

Ah oui super boulot... j'avais même pas tilté sur Dick Tracy !!!

J'en ai repéré deux hier soir et aujourd'hui, que je n'ai pas vus dans les fiches d'épisodes :

E.72, Harlequinade :
Derrière Harley, il semble que la demoiselle soit très inspiré par Jessica Rabbit :

Autant pour 2001, je suis d'accord.
Autant pour Jessica, non pas du tout.
A part la coiffure, elle lui ressemble pas du tout.
Si ils avaient voulu y faire référence, ils l'aurait fait mieux que ça. Avec la robe rouge et les gants longs.

[bombyx]

Oui c'est juste, mais reconnait que c'est un genre de figure qu'on retrouve souvent dans la série !

[Hadès]

Bravo, excellente idée de topic ! ET c'est très bien vu pour Guernica.

Tu vas certainement nous apporter tes lumières pour les références dans des épisodes comme "Monsieur Pingouin" ou "Mxptlk" (STAS) où l'on voit beaucoup d'oeuvres modernes


Pour un peu élargir le scope, vous avez remarqué les références à des oeuvres célèbres dans le jeu Batman Lego sur DS : dans le niveau du musée, on voit notamment Le Cri de Munch et American Gothics de Grant Wood.

[SuperBat]

Si ils avaient voulu y faire référence, ils l'aurait fait mieux que ça. Avec la robe rouge et les gants longs.

En même temps ce ne sont pas là ses caractéristiques principales... Ils auraient tout du moins dû lui faire des gros ballons.


Merci pour ces références! Les épisodes 72 et 73 n'ont pas encore été développés en véritables fiches, mais quand ce sera le cas on les y intégrera (celle du 73 en tous cas)

[bombyx]

Poursuivons, Hadès dans Monsieur Pingouin, il y a pas mal d'œuvres complètement originales, qui font penser à beaucoup d'artistes (Picabia, Bocciani, Malevitch, en fait toutes les avants-gardes du XXeme), donc rien de vraiment probant. Cependant je montre tout de même celui-ci qui me semble plus fort que les autres :
Une inspiration des fameux Hommes de Giacometti :



Episode 75 : Bane :
Un cartoon d'Oswald le lapin chanceux, à la télé


Episode 76 : Baby Doll :
La pièce qui est jouée au début est Death of a salesman, grande pièce américaine des années 50 d'Arthur Miller. Je vous laisse le soin de remarquer la fidèle reproduction de l'affiche.


Dans le même, la scène de fin est littéralement COPIÉE sur le final de La dame de Shangai, d'Orson Welles. Encore une fois pour bien se rendre compte, il faudrait comparer les deux séquences. Les images que j'ai trouvé sur le net ne sont pas terribles, mais les voici :

[madedd]

Tiens, il me semble avoir déjà lu ailleurs, cette repompe de la fin du film d'Orson Welles. J'avais trouvé ça chouette...

[SuperBat]

Ça a été pas mal repris d'ailleurs, rien que sans plus y réfléchir je pense déjà à une fois dans Loïs et Clark, une fois dans les Tortues Ninja...

[bombyx]

Et ouais, il faut avouer que c'est une des scènes mythiques de l'histoire du ciné américain. Je pense qu'il a poussé plus loin le délire Fritz Langien, à savoir qu'avec un jeu de décor on personnifie les images intérieures des personnages. Briser des miroirs et sa propre image pour tuer l'autre... Le son des vitres qui explosent, les plans en surimpression, les reflets fissurés, des balles qui volent en chassé croisé, qui meurt réellement ?
Ce film est génial. Il y a aussi la scène dans l'aquarium qui a sans doute été reprise (en tout cas dans Les Envahisseurs). Je m'en vais en chercher d'autres, bossez, vous aussi Je vais mater l'épisode 77, Le lion et la licorne

[Nightwing57]

Tiens, il me semble avoir déjà lu ailleurs, cette repompe de la fin du film d'Orson Welles. J'avais trouvé ça chouette...

Le film Tango et Cash maybe ?

[SuperBat]

Ça roule.
"Que Dieu sauve la Reine!", tu devrais trouver...

[Hadès]

Génial tes observations pertinentes Bombyx ! Ca fait longtemps que je cherchais certaines références

[E. Nigma]

Super, les trouvailles.

[MiB]

Il est fort possible que ce que je propose là ait déjà été abordé, car Timm lui même en parle.

Mais, au cas ou, voilà en image la (les) sources d'inspiration de Bruce Timm pour la fin de Nothing to Fear.



Et en image (apparition du Démon vers le milieu de la séquence) : Une Nuit sur le Mont Chauve, musique de Modeste Moussorgsky (1860).
http://www.youtube.com/watch?v=1pn7Me4SYYQ

[Chernabog]

J'avoue honteusement n'avoir jamais capté la référence (alors qu'elle est assez évidente maintenant qu'on me le dit).


Ca prouve bien que cette séquence aura marqué plus d'un (le travail de Kay Nielsen est effectivement remarquable mais n'oublions pas non plus l'incroyable animation du démon par Vladimir Tyla !).

[MadAme]

Topic vraiment intéressant, je ferais en sorte d'avoir l'oeil plus précis les prochaines fois

J'avoue honteusement n'avoir jamais capté la référence (alors qu'elle est assez évidente maintenant qu'on me le dit).

Faute avouée à demi-pardonnée