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When Bad Girls Go Good!

De La Tour des Héros.

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When Bad Girls Go Good! est le 38e épisode de la bande dessinée Justice League Unlimited, elle-même inspirée de La Ligue des Justiciers.

La Ligue des Justiciers
BD
Titre original When Bad Girls Go Good!
[Quand les mauvaises filles deviennent bonnes !]
Série Justice League Unlimited
Date publication octobre 2007
Numéro / Date n°38 / Décembre 2007
Continuité Possible
Couverture Zac Howard
Scénario Matt Wayne
Dessins Dario Brizuela
Encrage Dario Brizuela
Couleurs Heroic Age
Lettrage Mike Sellers
Nombre de planches 20
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Hard Spirits Get a Clue
Guide des épisodes BD

Sommaire

Histoire

Un soir, sur la rivière du Missouri, Giganta s'empare d'un bateau-casino et en fait sortir tout le monde. Le lendemain matin, au bureau de police scientifique de Central City, Wally West apprend que la criminelle n'a même pas touché à l'argent, pas plus qu'au fourgon blindé qu'elle a attaqué et dont son chef lui montre une des portières enfoncée.

Giganta arrive ensuite en ville où, mécontente de ne pas encore avoir vu Flash, s'agrandit, met en péril un grutier, avant de s'asseoir tranquillement sur un immeuble. Si bien que le Bolide écarlate fait son entrée salvatrice. Enfin devant Flash, la géante cherche maintenant à savoir s'il la reconnait en racontant des moments qu'ils ont vécu ensemble. Mais elle peine à poursuivre et se met à tourner les talons, en pleurs et en faisant voler les voitures sous l'effet du choc de sa course. Le justicier la rattrape et, intrigué, lui demande des explications. Calmée, Giganta révèle qu'elle a aimé faire équipe avec lui lors de l'invasion de Darkseid. Manquant de sagacité, Flash croit qu'elle veut devenir une héroïne, et, du coup, lui témoigne son accord pour former un duo.

Bientôt, plusieurs Lascars payent le prix de cette nouvelle association. Les méthodes de la bleue étant expéditives mais excessives, son mentor doit lui rappeler qu'un héros doit éviter la brutalité. Juste après, la journaliste Linda Park approche Flash et lui demande en off s'il sort avec Giganta qui ne fait que le regarder. Étonné, le héros répond que non, mais accepte en revanche la proposition de dîner de Linda.

N'ayant toujours pas compris qu'il plait aux deux femmes, il ose annoncer dans la foulée ce rendez-vous galant à son sidekick enamouré. La vive réaction de Giganta qui s'ensuit, hostile envers Flash et sa rivale, oblige Mister Terrific à faire appel au renfort nommé Wonder Woman. Celle-ci permet à son coéquipier de sortir de la tenaille de Giganta. Flash en profite ainsi pour faire sortir de la ville la dangereuse éconduite et la neutralise en la faisant chuter grâce à un boom sonique. Ligotée avec le lasso de vérité de Wonder Woman, Giganta s'excuse pour son emportement mais affirme qu'elle s'évadera bien vite. Linda lui rétorque aussitôt qu'elle sera dirigée dans une cellule indépassable de Gorilla City.

Images

Commentaires

Liens avec le DC Animated Universe

Aucun élément n'est en contradiction avec les évènements racontés dans les séries du DCAU.

On notera quelques détails cependant :

  • Giganta évoque son statut d'ex de Gorilla Grodd et, déjà dit plus haut, les évènements du Destructeur. L'histoire se déroule donc après la série JLU et donne une suite possible de la vie sentimentale de Wally.
  • Le Weather Wizard mis en scène ici n'a rien à voir physiquement avec celui apparu depuis Superman TAS. Il faut croire que le dessinateur ne connaissait pas la version animée du personnage.
  • La cellule de Gorilla City mentionnée dans cette BD ne l'est pas dans La Ligue des Justiciers.

Détails

Quelques détails sur ce numéro :

  • C'est peut-être parce que l'histoire est drôle et légère qu'il a été décidé que Dario Brizuela, étant donné son trait plutôt grossier qui rend les personnages patauds, en soit le dessinateur.
  • Dans la Tour de Guet, il serait intéressant de savoir pourquoi Green Arrow adresse à Wonder Woman un « Amen, Sister » lorsque celle-ci, face à Fire qui la remercie de l'avoir aidé à stopper des abattages illégaux d'arbres au Brésil, pose la question rhétorique « Qui n'aime pas la forêt vierge ? »
  • Michael Rosenbaum, voix de Flash dans la VO de La Ligue des Justiciers, a droit à un clin d'œil sur une pancarte publicitaire d'un avocat au crâne rasé, qui évoque fatalement le look de l'acteur qu'il adoptait pour incarner son mémorable Lex Luthor dans la série TV Smallville.

Références culturelles

Quelques références culturelles :

  • En voyant sur un écran la dispute entre Flash, Linda Park et Giganta, Wonder Woman lâche d'un air las : « Yeti and Veronica ». Il s'agit en fait d'un jeu de mot avec Betty and Veronica, comic-book d'une remarquable longévité et dont l'intrigue principale repose sur le triangle amoureux formé par les deux héroïnes éponymes et Archie Andrew. Cette référence est difficile à relever pour les non-Américains, et même Fire réagit à cette saillie avec un désopilant « ¿Como? »

  • On notera par ailleurs que c'était la deuxième fois que Giganta était comparé à un être simiesque, vu que Flash l'avait quelques pages plus tôt traité de « Kong ».
  • Quand Giganta, poings menaçants, veut s'en prendre à Flash, ce dernier lui dit qu'elle veut jouer à « wack-a-hero ». Nous revoilà avec un jeu de mot, qui combine "hero" à "wack-a-mole" — jeu d'arcade autrement connu en français comme le jeu de la taupe, qui consiste à frapper avec un maillet le plus de taupes possibles sortant aléatoirement de plusieurs trous.

Publications françaises

Cette histoire n'a jamais été publiée en français.