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Batman : La Série animéeDe La Tour des Héros.(Différences entre les versions)
Version du 26 mars 2009 à 23:01Batman est une série d'animation des années '90 inspirée des aventures et de l'univers du célèbre héros des comics DC. Elle conte la croisade d'un justicier masqué tentant de faire régner l'ordre au sein de Gotham City. La série jette également les bases du DC Animated Universe de Bruce Timm : Superman TAS, Batman Beyond, La Ligue des Justiciers... s'intégreront dans la même continuité. Cet article concerne la série de 1992. Pour les autres séries animées consacrées à Batman, voir Batman (homonymie). 
Présentation
Histoire Alors qu’il n’était qu’un enfant, Bruce Wayne vit ses parents se faire assassiner sous ses yeux. Devenu adulte, Bruce joue durant la journée les hommes d’affaires et revêt secrètement chaque nuit le costume de Batman, un sombre héros masqué qui s’évertue à défendre Gotham City face à une panoplie de criminels aussi désaxés que hauts en couleur : le Joker, Poison Ivy, le Pingouin, Double-Face, Catwoman, l’Épouvantail… Genèse En 1989 sort sur les grands écrans Batman, la dernière réalisation de Tim Burton mettant en scène Jack Nicholson, Michael Keaton et Kim Basinger. Le film connaît un énorme succès à travers le monde et un merchandising effréné décline alors le logo de l’homme chauves-souris sur tous les objets imaginables. Souvent, lorsqu’un film connaît un tel triomphe, il n’est pas rare de voir apparaître, dans les années qui suivent, une adaptation en dessin animé, et cela que le film soit adapté (Retour vers le futur) ou non (Rambo) au public enfantin que vise généralement l'animation américaine. Cependant, à cette époque, la télévision d’outre-Atlantique connaît, à la fin des années 80, un certain tremblement de terre en matière d’animation… Les Simpson ! Cette série, proposée en prime-time par la toute nouvelle chaîne FOX, connaît un énorme succès et fait comprendre aux producteurs et diffuseurs qu’une série d’animation bien réalisée peut se révéler fédératrice et amener devant le petit écran aussi bien les enfants que les adultes. Warner Bros. — qui possède les droits audio-visuels des personnages de la maison d’éditions DC — décide alors de produire une série animée autour du justicier de Gotham. Plus question de faire de Batman un personnage de pacotille comme dans la série humoristique des années 60 avec Adam West ou de lui faire vivre des aventures gentillettes dans un dessin animé aux couleurs improbables comme l’avait fait Hanna & Barbera dans les années 70 et 80. La série animée devra à la fois plaire aux adultes et aux plus jeunes comme leur a plu le premier Batman de Tim Burton… et comme devrait leur plaire le second opus alors en préparation (avec Michelle Pfeiffer et Dany DeVito).  Les premiers épisodes débarquent sur FOX en septembre 1992. Bien qu’elle soit finalement destinée à être diffusée en "access prime-time" (soit en fin d’après-midi), la série voit plusieurs de ses épisodes diffusés en soirée avec succès. Non seulement la série fera monter d’un cran toute la production animée américaine, mais elle connaîtra surtout une réussite à la fois publique et critique. Reprenant les meilleurs éléments de tout ce qui avait été produit jusqu’ici autour de Batman (télévision, film et surtout comics), la série offre de superbes scénarios avec un ton à la fois divertissant et adulte. Les personnages sont également bien écrits et leur psychologie approfondie les rend aussi exceptionnels que terriblement humains. Enfin le design des protagonistes (très soigné), comme celui des décors (aussi sombres que somptueux), offre à la série une identité visuelle hors paire. ArtistesVoixIl existe aux États-Unis (comme au Japon) une longue tradition dans le doublage de dessins animés qui veut qu'un très grand soin soit apporté à cette partie de la réalisation. Depuis la série animée des Tiny Toons, l'attention portée à la bande-son a redoublé dans les productions américaines d'envergure. Fini la petite réserve de musiques de fond que l'on réutilise d'épisodes en épisodes ! Ici (comme dans Les Simpson), des compositeurs s'attellent à pondre des musiques de circonstances pour chaque histoire ! Fini aussi les boîtes à sons (comme on les utilisait autrefois chez Filmation ou Hanna & Barbera) qui faisaient que les bruits des chutes, des coups de poings ou des armes étaient toujours identiques. Bref, les producteurs ont compris qu'une série, aussi soignée soit-elle sur le plan des dessins, des décors ou de l'animation, ne s'incarne pas sans véritable bande-son. Il fallait donc que le casting des voix soit exceptionnel. Et il le fut. Grâce à Andrea Romano (responsable et directrice du casting), la série Batman TAS est une des séries animées américaines les mieux doublées. La grande trouvaille est sans conteste Kevin Conroy qui donne au héros une voix chaude, profonde et sombre. Mark Hamill (Luke Skywalker dans Star Wars) incarne quant à lui merveilleusement le Joker et Arleen Sorkin interprète avec brio Harley Quinn. Les rôles secondaires, eux, sont confiés avec soin à des acteurs parfois très connus (Roddy McDowall, Ron Perlman, Melissa Gilbert...), parfois bien moins (Bob Hastings, Adrienne Barbeau...) mais le choix des voix se fait toujours avec beaucoup de soin. Du côté de la VF, Warner s'est assurée que le doublage soit assez proche de l'original. On trouve donc un sublime Richard Darbois pour Batman (on lui devait notamment la voix d'Albator version 78), Georges Caudron (voix de Mulder dans X-Files) qui incarne Robin, l'incroyable Jacques Ciron (qui prêtait déjà sa voix à Alfred dans les versions cinéma), sans oublier Philippe Peythieu et Véronique Augereau (mari et femme dans la vie comme à l'écran puisqu'ils sont les voix d'Homer et Marge Simpson !). On regrettera seulement des changements de voix intempestifs dus, la plupart du temps, à un manque de suivi de la part du directeur de plateau. Notons enfin que, contrairement à nombre d'autres séries animées américaines, le doublage original était effectué comme l'enregistrement d'une dramatique radiophonique : tous les comédiens nécessaires pour une scène étaient présents en même temps, alors que d'habitude, le doublage se fait comédien par comédien (les répliques étant alors "croisées" artificiellement en studio). Cette "rencontre" des acteurs a permis de renforcer la véracité de la bande-son. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
