Vous lisez quoi comme comics en ce moment ?

[Meiyo]

Flash n°1 Semic : le seul volume jamais publié par cet éditeur hors magazine ce qui fait que maintenant je les ai tous.

[Samizo Kouhei]

J'ai lu Superman : Droit du Sang hier soir. Je suis assez surpris de l'angle résolument moderne de cette relecture des origines de Superman : je pensais que l'on aurait droit à la lecture classique, l'arrivée sur Terre, la jeunesse, le lycée, mais pas du tout, après l'introduction de rigueur, l'action commence 25 ans plus tard avec Clark en Afrique, dernière étape d'un tour du monde de 7 ans où notre héros a découvert le monde, ses injustices mais aussi le rejet des gens quand il a fait usage de ses capacités. En fait, S : DduS pourrait presque être une suite à Smallville, si Clarkn'avait pas été un crétin au sourire Email Diamant qui ne s'était pas contenté de pleurnicher dans sa ferme au sujet de sa relation impossible avec une cruche et si Lex avait été un génie scientifique amoral et mégalomane plutôt qu'un fils à papa dont les principales activités sont de boire du scotch, de tendre des pièges à son pôpa et surtout de se faire assommer ou tirer dessus.
Fait amusant, alors que Martha apparaît comme moderne et compréhensive (elle dialogue avec son fils via un MSN sécurisé), Jonathan apparaît comme un vieux con dépassé par les évènements et moralisateur (ça me rappelle quelque chose ).
Cette relecture des origines se concentre plutôt sur l'acceptation par les Métropolitains de Superman, super-héros qui n'en reste pas moins extraterrestre, et qui doit faire face aux machinations d'un ancien ami d'enfance qui renie son passé et veut traîner son alter-ego héroïque dans la boue. Mettant en scène un Clark Kent contraint d'être le plus effacé possible et un jeune Superman en proie au doute et impulsif, c'est une excellente maxi-série que je conseille vivement aux fans de comics en général et à ceux qui pensent que Smallville est une bonne série, afin qu'ils voient ce qu'est une bonne relecture des origines de l'Homme d'Acier.

[Meiyo]

Il y a quand même des clins d'oeil à la série comme la lunette astronomique dans la grange ou le père de Lex Luthor qui ressemble étrangement à John Glover.

[Samizo Kouhei]

C'est bien ce que je dis, c'est ce que Smallville aurait pu et dû être.

[Capitaine Albator]

Mouais. Je reste quand même sur ma position : la fin est rasoir. Et je rappelle qu'il existe déjà un topic consacré, au cas où vous voudriez continuer à discuter de cet album.

[Superboy]

Je relis Astonishing en ce moment...
Je voudrais me lancer dans Dark Knight, de Miller. Ça vaut le coup/cout?

[Monsieur B]

Oui. Une des oeuvres sacrées du panthéon des comics mainstream. Sans concession, extrême, folle et parfaitement réalisée.

[Capitaine Albator]

Dernières lectures :

-Astonishing X-Men d'août. La qualité et son contraire, c'est constant de mois en mois. Pas de surprise, donc, car c'est la même chose que chaque mois (Astonishing et X-Factor vraiment bien, Exilés passable et Excalibur ennuyeux).

-Gunnm 5. On plonge dans un univers plus dense à mesure que la série évolue, même si on se demande parfois si l'auteur n'a pas tendance à faire ces ajouts au fur et à mesure. Quoiqu'il en soit, ça fonctionne très bien. A noter la présence de Super-déformés, heureusement peu envahissante, l'originalité l'emportant haut la main. Cette série se bonnifie au fil des albums.

-Caméra Café 3. La série télé avait ses moments faibles, la BD aussi. Certains gags sont très bons, d'autres beaucoup moins réussis ; mais les fans de la série le savent déjà, et comme c'est à eux que s'adresse cette BD, le public est déjà averti. Correct, mais bien moins réussi que les deux premiers albums.

-Brigade 25. Du Extreme Studios de 1994, avec un Anthony Winn pas encore très au point aux dessins. Quant à l'histoire, elle est difficile à comprendre : il s'agit du dernier numéro de Brigade, avec des personnages déjà installés, et en plus on y trouve aussi une apparition des Youngblood et de Roman (mettez à l'envers, et vous comprendrez tout). A ce que j'ai compris, le chef de Brigade pête les plombs et se met à faire sa loi. Reste à voir si c'est moins nébuleux avec les premiers numéros de la série (que je n'ai pas en ma possession et que je n'ai pas trouvés). Pas top.

[Superboy]

Je viens de finir Shang Chi, Opération feu du ciel.
Alors ok, avec des histoires comme ça, avec la vague Lee, dans les 70's, ça devait faire fureur. Mais en 2000...

Je ne me suis basé que sur la couverture et mon attirance pour les arts martiaux. Mais bon, ça ne fait pas tout... Derrière, il faut tout de même une bonne histoire et des bons dessins...

Raté...

[Capitaine Albator]

C'est quel Shang-Chi ? Celui qui est paru dans la collection Max ? Ou un autre (pas Arédit, je pense, car ils l'avaient appelé Yang-Li) ?

[Meiyo]

Ce doit être le même, je pense. Pour info il apparaît dans le Marvel Monster sur Civil War.

[Bruce Wayne]

Juste une question comme ça au passage, vous achetez tout ça où ?

[Capitaine Albator]

Voir dans ce topic :

http://www.latourdesheros.com/forum/viewtopic.php?t=2057

[Superboy]

C'est quel Shang-Chi ? Celui qui est paru dans la collection Max ? Ou un autre (pas Arédit, je pense, car ils l'avaient appelé Yang-Li) ?

Celui paru en Max.

[Bruce Wayne]

Voir dans ce topic :

http://www.latourdesheros.com/forum/viewtopic.php?t=2057

Merci

[Capitaine Albator]

De rien, Bruce !

Et revenons maintenant au sujet :

-la trilogie Gah-Lak-Tus. Il a fallu 3 ans pour en voir la fin, et ça a renforcé pas mal l'impression d'étirement et de lenteur. Force est de constater que c'est la dernière partie qui fait du remplissage, car les autres (en comptant aussi Ultimate Vision) sont plutôt bien fournies : Ultimate Nightmare nous révèle les tentatives de super-soldats russes sous le communisme, Ultimate Secret dévoile un peu plus la menace Gah-Lak-Tus ainsi que les Krees (et sous-entend aussi la présence de plusieurs races extraterrestres sur Terre), et Ultimate Vision montre le sort des mondes visités par Gah-Lak-Tus. Ultimate Extinction n'a que peu d'intrigues vraiment intéressantes (et surtout liées à la trame principale), et Gah-Lak-Tus est expédié un peu rapidement. Cependant, l'ensemble se laisse lire avec plaisir, à condition toutefois d'apprécier les nombreux styles graphiques présents (Trevor Hairsine, Steve Epting, Steve McNiven, Tom Raney, John Romita Junior et Brandon Peterson).

-Magic, l'assemblée 4. Je n'ai lu que la première partie (Empires déchus), et c'est n'importe quoi. Un scénario elliptique et peu intéressant, un dessin (Alex Maleev, tout de même) gâché par des couleurs moches, et pour comprendre l'histoire, il faut lire l'analyse. La deuxième partie est bien plus belle, heureusement, mais l'histoire n'a pas l'air top non plus...

[Samizo Kouhei]

J'ai lu Spider-Man Les Incontournables volumes 6 & 7, et c'est presque le jour et la nuit alors que ces épisodes se suivent de très près.
Dans le premier, l'évènement le plus tragique de la vie de Peter, et dans le deuxième volume, les conséquences de cet évènement.
Dans le volume 6, donc, le combat impitoyable entre Spider-Man et le Bouffon Vert (après une énième amnésie, il se remet sur pied) tandis qu'Harry sombre dans la drogue,

[spoiler]le tout débouchant sur la mort de Gwen et sur la mort apparente du Bouffon, tué par son planeur.[/spoiler]

Des épisodes sombres, malgré un dessin inégal (sur certaines planches, l'encreur doit noyer des dessins sans doute inachevés), qui changent la vie du Tisseur à jamais.

Le volume 7 qui le suit de près est par contre bien plus dispensable, ne serait-ce que parce qu'il fait office de prologue à la tant décriée saga du Clone des années 90. S'il n'y avait que cette abracadabrantesque histoire de clones (bien qu'avant-gardiste, avant que le clonage ne devienne à la mode et une réalité scientifique), on pourrait être indulgent, mais voilà, il y a les ennemis de Spiderman dans ces épisodes : le Scorpion, complètement débile, avec un design hideux ; Tarentula, un Mexicain (?) qui se bat avec des pointes de chaussures empoisonnées (la nouvelle Tarentule vue dans la nouvelle série "Héros à Louer" est bien mieux ... ), mais surtout le Chacal, une espèce de sous-Bouffon Vert, un mec vert en slip qui préfère ne pas se salir les mains et envoyer une bande de bras cassés faire sa fête à Spiderman (hors le Punisher, dont c'est la première apparition). La révélation de son identité et le dévoilement de son plan (comme tout "bon" méchant) ne m'ont fait ni chaud ni froid, personnellement. Et en fin de compte, la conclusion de cette saga est un retour au statu quo.

[spoiler]Le clone de Gwen, sous-exploité, s'en va tandis que Peter se débarrasse du corps de son clone (ou l'inverse ?) dans une cheminée d'usine.[/spoiler]

Civil War 7 : Conclusion dramatique et inattendue de Civil War, et qui je l'espère, changera vraiment les choses dans l'univers Marvel. En prime, le sort terrible de Speedball. On aurait pu croire au pétard mouillé (salut, "Secret War") ou au fouilli-fouilla (hello, "Infinite Crisis"), mais non, en fin de compte, ce fut une super lecture, avec une fin inattendue. Mais apparemment, le gros choc sera le mois prochain, avec un point final dramatique (même si la surprise a été quelque peu éventée ici et ailleurs).

[Capitaine Albator]

Lu hier :

Shadowhawk 18. Fin de série, mais une nouvelle a pris la relève le mois suivant (pas par Jim Valentino mais par Kurt Busiek, tout de même). Je regrette de n'avoir lu que ce numéro, car il a l'air de s'être passé plein de choses intéressantes dans les 17 premiers. Là, on découvre que Shadowhawk vit sa dernière sortie (sans qu'on sache pourquoi, au début), et son identité étant désormais connue, il va devoir vivre son plus grand combat et trouver le moyen d'échapper à la police qui le considère comme un criminel. Mais c'est là que ça devient intéressant :[spoiler]il gagne contre sa némésis Hawk's Shadow (nom très inspiré, je l'accorde), mais il s'écroule alors que la police l'a rattrapé. Cependant, Shadowhawk n'ira pas en prison, mais à l'hôpital, car on découvre qu'il a le sida et qu'il est en phase terminale. On assiste à ses derniers jours, ponctués par un poème sur le sida écrit par une amie (malade) de Jim Valentino, et on découvre que le costume de Shadowhawk a disparu.[/spoiler] Côté dessins, Jim Valentino n'est pas le meilleur (quelques éléments disgrâcieux font tache), mais il s'applique, et l'histoire, très personnelle, est menée avec justesse. Qui aurait pu croire qu'un sous-Cyber Wolverine pouvait être aussi profond ? Pas grand-monde : la série est toujours inédite en français, et au vu de la qualité de ce numéro, c'est dommage. Cependant, on peut toujours retrouver le successeur du Shadowhawk de Jim Valentino dans Altered Image (en VF chez Semic), mais son alter-ego humain n'est pas très intéressant...

Un héros méconnu qui mérite d'être redécouvert.

[Wondergirl]

En ce moment, je relis Mister Miracle, la Liberté ou la Mort de Jack Kirby. Je l'avais prêté à une amie, elle me l'a rendu aujourd'hui et je n'ai pas pu résister à l'envie de me replonger dans cette aventure

[Capitaine Albator]

Et tu as réussi à la convertir à l'univers DC ?

Bon, dernières lectures :

-Les chroniques de Spawn HS 1. Une couverture de Greg Capullo, ça le fait. Spawn Godslayer, c'est en partie dessiné par Jay Anacleto (et aussi par Lan Medina et Brian Haberlin), et c'est chouette. Mais c'est du point de vue scénario que ça bloque : il se passe pas grand-chose, on sait que Godslayer arrive, et il faut attendre la moitié de l'épisode pour voir qui il est. C'est là que ça devient intéressant, mais après, l'intérêt retombe. Si la série régulière (qui fait suite à cet épisode one-shot) a sa propre VF, y'a des chances que je tente pas, car l'histoire n'a pas été suffisamment entraînante. Mais si Godslayer devient la deuxième série des Chroniques de Spawn (voire troisième, car l'écart VO/VF est à juste 6 mois, et ça pourrait poser problème), je testerai bien évidemment, d'autant plus que ce sera dessiné par Philip Tan (dessinateur de quelques épisodes pas bien d'Uncanny X-Men, mais qui a fait des prouesses sur la série Spawn). Mais comme Godslayer (et les petits bonus qui vont avec) ne remplissent pas les 96 pages du HS, on a droit à un épisode de la série Spawn, épisode hors continuité avec le Spawn Mandarin. Celui-ci bénéficie d'un très bon scénario, et de bons dessins (même si passer après Anacleto, voilà quoi).

-Youngblood Strikefile 1 à 3 (côté Die-Hard). YS est un flip-book, et il y a donc deux côtés distincts : Chapel par Jae Lee, et Die-Hard par Rob Liefeld. Je me suis intéressé à ce dernier. On y retrouve, bien entendu, tous les défauts de Rob Liefeld (détails apparaissant ou disparaissant au gré des cases, anatomie bizarre... Le plus surprenant étant l'indécision de Rob Liefeld quant au masque de son héros : cagoule intégrale ou masque en tissu façon Grifter, les autres dessinateurs de Die Hard n'ont pas tranché). Quant à l'histoire, elle est relativement simple et liée à l'univers Image des débuts : c'est ainsi que Die Hard (le cyborg des Youngblood) doit secourir son ancien collègue des Alliés, le Super Patriot (création d'Erik Larsen, apparue dans la mini-série Savage Dragon), retenu par l'organisation Cyberdata (ennemie de Cyberforce, ancienne série phare de Top Cow). Il manque juste les WildCATs, Shadowhawk, Wetworks et Spawn pour conclure le tableau.
Pas du grand comic, mais ça se laisse lire.