La Tour des Héros

Frappé par le rayon de l'Anti-Monitor, Hal Jordan se retrouve projeté dans un univers parallèle, où il fait la connaissance d'un nouveau héros, le Steam Lantern.

Un épisode assez sympa, qui éclaircit la provenance de l'Anti-Monitor (ce n'est peut-être pas là d'où il vient à l'origine cela dit), nous présente un monde en pleine ère victorienne, en pleine révolution industrielle, avec l'ambiance steam-punk et les robots alimentés à la vapeur qui vont avec . Le méchant du jour m'a un peu fait penser à une version alternative de Sinestro et le récit du départ de l'Anti-Monitor de cet univers reste conforme au personnage.

Reste que la fin est un peu en mode "deus ex machina" mais bon, c'est une série pour les gamins, donc rien d'étonnant...N'empêche si les scénaristes se sont amusés à introduire le concept d'univers parallèle, m'est avis qu'ils vont encore l'exploiter plusieurs fois (surtout avec l'Anti-Monitor d'impliqué, c'est quasiment sûr).

Je conclurai en félicitant le compositeur de la série, Frederik Wiedmann, qui arrive à chaque fois à insuffler une ambiance propre à chaque monde et chaque protagoniste, et c'est vraiment appréciable et agréable aux oreilles .

L'exercice d'ambiance est très réussi, jme croyais dans l'inspecteur Murdoch au début! (j'adore cette série) Mais au-delà de ça, ça restera un épisode qu'on retient pour sa marginalité. Même si on découvre en effet d'où a débarqué l'Anti-Monitor, qu'on continue d'assister à ses ravages, et que la menace des Red Lanterns nous parait bien ridicule à côté, l'intrigue aurait pu être meilleure. Le débat sur la liberté ne va pas plus loin que ça, et Nigel revient à la raison bien vite... M'enfin bon, l'idée et son exécution graphique et sonore sont à applaudir.

Quand le Steam Lantern a parlé d'un Green Lantern avec une cape rouge, j'ai instinctivement cru à un clin d'oeil à Alan Scott, mais non, il a une cape violette.

Darkcook a écrit:Quand le Steam Lantern a parlé d'un Green Lantern avec une cape rouge, j'ai instinctivement cru à un clin d'oeil à Alan Scott, mais non, il a une cape violette.

Hinhinhin, il dit bien "avec un haut rouge et une cape". Conclusion...

Ah! Étais-je distrait.

Episode bien dépaysant en effet !

J'ai bien aimé cette incursion au sein d'un univers steampunk et le personnage de Steam Lantern est cool (avec un guest bienvenu, même si du coup c'est bizarre qu'il n'ait pas repris Guy Gardner, ça aurait été mieux que Marié qui parle avec un chewing-gum !).

Après oui, le revirement du "méchant" est bien brusque et la fin un peu facile.

On ne peut plus d'accord pour citer encore une fois l'immense mérite du compositeur !

Cet épisode viole allègrement les lois de la physique : la masse d'une planète est telle qu'elle bouleverse nécessairement l'équilibre gravitationnel de l'univers dans laquelle elle arrive.

Cet épisode étant passé récemment sur Toonami, j'ai eu plaisir à le revoir. Il est le format, trop court, ne permet pas de pondre un développement assez intéressant et nuancé.

En termes scientifiques, je pense qu'il y aurait trop à dire pour ce genre de série. La simple faille laissée en suspens et qu'il suffit d'alimenter d'un rayon magique paraît peu convaincante. Mais cet épisode rétro-futuriste fait partie des bonnes trouvailles de la série. Il est dommage, par conséquent, de ne pas avoir traduit le Steam Lantern, qui se réfère directement à son univers industrieux.

Enfin, le thème musical joué en fin d'épisode est d'une majesté toute charmante...