"Batman Year One" & "Two"

[Septon]

Tu l'as...jamais lu ?

Hé non...

Je t'envie un peu.

[Pottio ©]

J'aimerais participer à cette discussion, je vais essayer de trouver DK1 !

Non on te veux pas

Eh oui ! Je me venge Daddy !

[E. Nigma]

Et alors finalement, Hadès, j'imagine que tu as réussi à lire du Miller depuis ?

Ayant fait l'acquisition récente de Batman Dark Knight (de chez Delcourt, en occase, mon petit madded ), je m'incruste également, en espérant relancer la discussion.

Le trait de Miller est effectivement assez rebutant de prime abord, et répétitif (aaah, tous ces intervenants télé !) mais le scénario le sert particulièrement bien. Personnellement, le plaisir a été crescendo : je trouve la fin parfaite. Peut-être que ce n'est pas très objectif, ou était-ce une certaine accoutumance, mais les dessins semblent même plus réussis qu'en début d'ouvrage ?!

Pour en revenir au sujet d'origine, j'ai commencé la lecture de Year One. Le changement de dessinateur est à mon sens tout bénef' : Mazzucchelli a un style bien à lui (avec un côté William Vance pas déplaisant) et donne une atmosphère proche de celle de Gotham Central qui est plus facile à lire ...

Le scénario, jusque là, est impeccable.

[Monsieur B]

Pour en revenir au sujet d'origine, j'ai commencé la lecture de Year One. Le changement de dessinateur est à mon sens tout bénef' : Mazzucchelli a un style bien à lui (avec un côté William Vance pas déplaisant) et donne une atmosphère proche de celle de Gotham Central qui est plus facile à lire ...

Le scénario, jusque là, est impeccable.

Noooooooooon pitié, ne les place pas dans la même phrase

Mazzucchelli est un véritable maître de la bande dessinée capable d'adapter son style au récit, Vance est un tâcheron qui n'a jamais su dessiner une scène d'action.

[E. Nigma]

Ses scènes d'actions sont certes un peu figées
Mais parler de "tâcheron" ... tu exagères peut-être légèrement, non ?!!

C'était juste pour dire que leurs styles sont ressemblants parceque réalistes, comparés à des auteurs plus cartoonesques. Et puis, même face à d'autres auteurs "réalistes" (au choix, Guarnido et Manara ), leurs traits se ressemblent.

[Monsieur B]

Ses scènes d'actions sont certes un peu figées
Mais parler de "tâcheron" ... tu exagères peut-être légèrement, non ?!!

Figées, photocopiées, parfois incohérentes au niveau spatial, mal découpées... La liste est longue.

C'était juste pour dire que leurs styles sont ressemblants parceque réalistes, comparés à des auteurs plus cartoonesques. Et puis, même face à d'autres auteurs "réalistes" (au choix, Guarnido et Manara ), leurs traits se ressemblent.

Non je vois ce que tu veux dire mais Mazzucchelli emploie un trait semi réaliste justement, les proportions sont justes mais il esquisse les visage avec finalement peu de traits (car il en connait un rayon niveau efficacité) et se permet un jeu d'ombres assez fantasque (donc "iréaliste" mais adapté au personnage et à l'histoire). Là où Vance fait juste du détaillé (mais sans aucune notion d'éclairage, contrairement à Mazzu), pour preuve cette planche garantie sans ombre ^^

[Lestat]

Ouch, ça pique! C'est quoi? La page BD d'un quotidien local?

[Monsieur B]

Aucune idée (mais vu la production du monsieur c'est sans doute tiré d'une de ces séries fadasses avec un quadra/quinca macho baroudeur qui se tape à chaque tome la bimbo "femme fatale du pauvre" avec un physique photocopié d'album en album).

En tout cas il s'agit d'une scène se déroulant dans une pièce plongée dans le noir avec pour seule source lumineuse le projecteur à diapos et pourtant les persos sont aussi illuminés que sur une model sheet.

[Lestat]

Mais ne doit on pas faire une différenciation entre le dessinateur et les personnes qui sont à l'encrage et à la couleur. En l'occurrence n'est ce pas plutôt ces deux derniers intervenants qui sont supposés mettre l'accent sur les zones d'ombres et tout ce qui va avec?

[Monsieur B]

Oui et non. Vance appartient à l'école classique européenne, il s'encre lui même. Dans l'industrie du comics il arrive souvent qu'on sépare encrage et crayonné pour aller plus vite mais en l'occurence, Mazzucchelli s'est lui aussi encré lui même.
De toute façon, le dessinateur est sensé indiquer ses zones d'ombres (et de "solid black" avec des petites croix sur les grandes surfaces) à l'encreur. La gestion de la pénombre et de la clarté revient au dessinateur. Le coloriste peut décider de l'orientation de l'éclairage dans une certaine mesure, mais là il s'agit d'un cas bien précis où la source de lumière est clairement identifiable. Vance n'a pas voulu se casser la tête (ou alors il n'y a même pas pensé...).

[E. Nigma]

Fini hier soir, en luttant contre la fatigue. Je sens déjà une relecture très très prochaine pour en profiter encore plus.

Je trouve que la description du style par Monsieur B est très juste (contrairement à son avis sur Vance ). Concernant le scénario, la fin est tout aussi prenante que le reste de l'histoire.

Et effectivement, les reprises sont légions (MotP, Begins ...). Pour ce qui est de la scène contre le swat dans l'immeuble, je préfère la vision du DCAU. En revanche, Begins n'a pas sûr utiliser aussi bien que le livre la scène des chauve-souris.

Et effectivement, c'est bien mieux que Batman n'apparaisse pas à la fin. Suggéré, c'est excellent ...

[Monsieur B]

(contrairement à son avis sur Vance ).

Hahaha, j'enfonce le clou avec un autre scan passé en revue dans ce topic (mort de ne pas t'avoir connu, toi le succès populaire).

Et pour en revenir à Year One, c'est aussi et tout simplement l'œuvre où le costume du Batman est en tout point parfait.

[E. Nigma]

Parce que bon, si on ne choisit que le dessin comme critère, autant se contenter d'acheter des posters ^^

(j'avoue, c'est très très naze).

Par contre, je trouve que tu casses ton précédent argument avec ce nouvel exemple : la gestion des ombres y est plutôt bonne ...