La Tour des Héros

Je viens d'apprendre la nouvelle. C'est triste et assez ironique, quand on pense qu'il a suivi de peu celle d'Alain Dorval.

Arfhh, encore une grande figure du doublage qui nous quitte... La voix de Schwarzie, quoi (Hasta la vista, Baby !) ! Et quelques semaines après le décès de celle de Stallone, ça fait bizarre.

Chernabog a écrit:Je racontais encore récemment qu'il était parti en premier et, quand nous nous sommes levés à notre tour et que nous avons voulu régler, nous avons eu la surprise d'apprendre qu'il avait déjà tout payé sans rien dire !

Joe la classe !

Tout ceci nous touche particulièrement quand ce sont des gens qu'on a connus, côtoyés, qui nous ont ouverts grands les bras, au sens propre comme au figuré. Lorsque Claude Lombard nous a brutalement quittés en 2021, j'étais dévasté. Elle m'avait fait venir plusieurs fois sur des plateaux de doublages chantés avec Olivier Constantin, j'étais accueilli à grands coups de hugs, on restait en contact sur FB et cinq années plus tard, j'ai amené ma sœur à un concert parisien organisé par Rémi Carémel où tout le gratin de Dubbing était là, Claude, Barbara Tissier, Georges Costa... Que je n'avais pas vus depuis 5 ans, m'ont accueilli comme un pote qu'ils avaient pas vus depuis longtemps.

Daniel Beretta, je l'avais d'abord vu à Dubbing, j'avais pris contact avec lui à une époque où les réseaux sociaux étaient moins pris d'assaut par des centaines (voire milliers) de fans de doublage, et c'était donc plus facile. Il m'avait fait un message audio incroyable dont j'avais eu l'idée pour l'anniversaire de Madedd, parce que celui-ci détestait la voix de Barbara Beretta sur tous les personnages de Batman : L'Alliance des Héros. Je m'étais dit : "Pourquoi pas un message audio où Daniel Beretta en mode Schwarzy le menace de le retrouver pour lui régler son compte". Et Daniel Beretta m'a fait ce message

Et en effet, comme le disait Cherna, il nous a ensuite tous invités au resto, où on a pu longuement discuter avec lui doublage, Schwarzy, Disney, Tim Burton, ses collègues... Avec sa sympathie légendaire.

Cet homme était tel qu'on l'imagine, et c'est relaté dans le documentaire qui lui est consacré, où on le voit chez lui en Corse, avec famille et amis : Bon vivant, aimant les plaisirs de la table... Bref, la vie, quoi... Loin du bling-bling parisien et des mondanités. On l'aime, il nous manque, et nous sommes bien tristes...