Amazing (voir
topic), tout comme Dimensions et Edge of Time, rattrape une lacune très frustrante des opus précédents, puisque l'on peut rejouer les niveaux précédents à volonté. Par contre, ce qui s'annonçait comme un des attraits majeurs lors de la période promotionnelle, à savoir le grand retour de la ville ouverte (absente des deux précédents, susmentionnés), s'avère une déception. La ville est petite, peu fidèle, et les missions annexes sont très mal équilibrées: celui qui voudra finir le jeu à 100% (pour débloquer un costume alternatif) viendra assez vite à bout de certains types de missions (il y a un quota et, une fois atteint, la mission ne réapparaît plus jamais) alors que d'autres finiront par lasser. Pour ma part (si tu veux un exemple), il ne me reste plus que des groupes de snipers à neutraliser, c'est-à-dire que je n'ai plus rien d'autre à faire (à part voltiger sans but et donc refaire les différents chapitres du scénario) mais que sur cet objectif il m'en reste beaucoup, beaucoup à faire (a fortiori, ce type d'événement là n'apparaît pas sur la carte, c'est donc à moi de les trouver). En clair, je passe mon temps à me balancer à travers la ville et à affronter des snipers.
Conclusion: mauvais dosage et répétitivité.
Autrement, le scénar est plutôt sympa et le bestiaire est moins frustrant que dans Edge of Time, où en gros on avait Anti-Venom, la Chatte Noire et puis c'est tout. Ici, on a surtout des robots, Smythe oblige, mais on retrouve aussi de nombreux résultats d'expériences génétiques sur l'hybridation. Ainsi, on a droit à Vermine, Scorpion, Rhino, Iguana et bien sûr le Lézard, même si la plupart sont assez loin des versions classiques qu'on connaît. La Chatte Noire quant à elle est là uniquement dans le cadre d'un chapitre indépendant de l'histoire principale.
Le gameplay est assez cool, le balancement entre les buildings est bien foutu, même si j'aurais tendance à dire que les capacités de Spidey sont surévaluées (en gros tu prends 100m d'altitude le temps de deux balancements), mais l'innovation du jour (à chaque opus sa nouveauté) consiste à presser une touche (R1) pour une utilisation du sens d'araignée consistant à ralentir le temps pour viser l'endroit que l'on veut atteindre... fort pratique pour attraper un item, se projeter sur un ennemi, ou se mettre à l'abri!
Côté décors, y a un minimum de variété mais ça se résume quand même beaucoup à ville, égouts et labos.
Un dernier mot sur la musique: on ressent clairement la patte de Gerard Marino, qui avait déjà fait Edge of Time mais aussi DC Universe Online, mais une référence très appréciable est faite à un thème de l'adaptation du premier film, lors des défis Xtreme. Par contre, cette BO est peu variée et ce sont souvent les mêmes thèmes qui reviennent. Ils ont beau être plutôt beaux, ça devient lassant quand on joue plusieurs heures.
Une dernière note sur les bonus: il y a plusieurs costumes alternatifs mais les conditions d'obtention sont assez space (pas tous dispo tout de suite, d'ailleurs l'un ne l'est que depuis hier, et pour les obtenir il faut prendre en photo des logos bien cachés dans la ville). Par contre, des croquis il y en a à la pelle mais leur intérêt est limité. Le plus notable restera donc les comics: 700 pages à trouver dans la ville, qui débloquent progressivement des épisodes entiers à lire (dont la moitié en VF, effort appréciable)!
Pour
Web of Shadows, j'en ai souvenir global pas terrible et il me semble que c'était aussi le ressenti général, mais je crois bien avoir lu récemment un comparatif plutôt flatteur.
Ici, il est question d'un jeu en ville ouverte (avec quasiment pas d'intérieur, d'ailleurs^^, d'où un rapide et désagréable sentiment de passer son temps à traverser la ville pour aller d'une mission à l'autre (à quoi s'ajoute une forte répétitivité des missions annexes: vaincre 100 civils infectés, sauver 50 agents du SHIELD...)) dans le cadre d'une invasion de symbiotes. Donc les ennemis c'est symbiotes, symbiotes, et boss classiques mais à la sauce symbiote. Et des robots of course.
La galerie de persos est assez généreuse et puise notamment dans les guests (plusieurs héros Marvel s'invitent à la fête).
Le changement de costume instantané à volonté est appréciable, mais associer cette fonction à une touche qu'on presse souvent involontairement (L3) le rend intempestif!
Côté gameplay il y a trois modes de combat bien distincts selon l'endroit où l'on se trouve: au sol, sur une paroi verticale, ou en l'air. Un peu chaotique car pas très bien pensé, et les nombreuses améliorations à acheter sont ici un foutoir.
J'ajoute que le doublage, selon mes souvenirs, était plutôt moyen. Quant à la trame sonore, elle est tout simplement barbante.
Le point positif de ce jeu, c'est l'évolution du scénario selon les choix et actions: les alliés varient, l'histoire change et il y a ainsi quatre fins différentes possibles.
Enfin, deux frustrations côté PS3: l'absence des trophées (dommage car j'en ai vu la liste et franchement ça aurait boosté la durée de vie) et l'absence des costumes alternatifs, restés exclusifs à la Wii.
Pour les Spidey génération PS3, mon conseil serait clairement
Dimensions (voir
topic).
Premier Spidey depuis des lustres à ne pas être en ville ouverte mais en niveaux différents, il gagnait en variété de décors (de la jungle à une plate-forme pétrolière en passant par un barrage ou un réseau de mines) et à cette variété s'ajoutait celle des ennemis (pas moins de 13 super-vilains parmi les plus célèbres, même si certains héritent au passage d'une version inédite), et surtout celle des gameplays: chacun des 4 Spidey a son propre style de jeu. Bien sûr, c'est le Noir à l'inspiration Arkham Asylum qui aura le plus fait sensation, mais les chutes libres et la vision accélérée de Miguel ont leur charme, les combos dévastateurs du symbiote Ultimate sont jouissifs, et les attaques de toile d'Amazing... eh bien bon pour ma part ça c'était plus un mauvais point car je trouvais que c'était un peu trop, enfin bon...
VF de très bon goût, rejouabilité plus que satisfaisante (défis à accomplir et items à collecter avec costumes alternatifs à la clé), musique pertinente et excellente (qui tourne d'ailleurs sur mon lecteur ces temps-ci^^)... de quoi pardonner le scénar qui fait un peu trop simple prétexte.
À noter que les cinématiques d'intro sont seulement semi-animées, mais elles ont le mérite d'être revisionnables depuis le menu, possibilité trop souvent absente dans les autres opus.
Voir aussi:
review LestatPassons maintenant à
Edge of Time (voir
topic). Il a bénéficié d'assez bonnes notes dans la presse, les testeurs étant visiblement tous dans le même cas: avoir joué relativement peu! En effet, ce jeu a un énorme problème qui est la répétitivité! Je suis le premier à m'insurger quand un mag de jv qualifie un jeu "comics" de répétitif, mais ici c'est vrai. L'intégralité du jeu se passe à l'intérieur d'un même building! On passe notre temps dans des couloirs à combattre des robots et des gardes pour leur prendre des clés donnant accès à la salle suivante!
Le bon côté c'est que comme il y a peu de personnages le casting avait peu de chances de se planter. Bon, vu la nature même du forum où on se trouve, pour nous Adrien Antoine c'est Batman et puis c'est tout, donc ça fait peut-être un peu bizarre de l'entendre sur Miguel, mais sa performance n'en est pas moins excellente, et les autres sont aussi justes. La musique est également très inspirée, comprenant plusieurs thèmes jubilatoirement épiques mais hélas relativement redondants: comme dans Amazing, ce n'est pas à chaque niveau sa musique, mais à chaque type de passage tel thème, qui revient donc fatalement assez régulièrement. Ainsi,
ce mix inclut quasiment tout ce qu'il y a à en retenir...
Côté bonus, de nombreux costumes sont à débloquer ainsi que des croquis et cie. Et la possibilité de revoir les cinématiques principales, fait assez rare pour être souligné.
Voir aussi:
1er ressenti de Lestat (+ ma review d'alors),
review finale de LestatPardonnez-moi si j'ai oublié de traiter certains points, mais je ne me suis pas relu et comme j'avais plusieurs jeux à passer en revue j'ai essayé de ne pas m'éterniser sur chaque...