de Capitaine Albator » Mar 04 Avr 2006, 10:24
J'avais enregistré Génération Albator, mais il me manquait la fin de Goldorak. J'ai quand même pu découvrir Capitaine Flam et Albator 84 (que je ne regardais pas quand ça passait dans Televisator 2), mais je ne suis pas allé plus loin, en fait. Je ne fais pas partie de ces gens qui font des Gloubiboulga Nights, et principalement parce que je suis encore un peu jeune pour ça, et donc pour être nostalgique. De plus, je n'ai regardé Dorothée qu'à partir de septembre 1995, ce qui fait que je découvre encore.
Quand on a commencé à développer notre "culte" avec des potes (tous un peu plus vieux que moi), c'est arrivé quand l'un d'eux a découvert un site proposant plein de génériques de DA, après s'être replongé dans cet univers en découvrant des cassettes dans son sous-sol, fin 1999. J'ai eu tous ces MP3 en main en mars 2000, et quelques mois plus tard, j'entends parler partout que c'est une mode, que c'est tendance. Tout avait commencé sous forme d'un délire entre potes, dans la cambrousse, et quelque part dans les journaux parisiens naissaient les adulescents. Un terme dont nous ne savions rien, et dont on se foutait éperdument, mais auquel nous fûmes assimilés sans le savoir ou le vouloir. Mais le phénomène a pris de l'ampleur, avec les Gloubiboulga Nights et le portefeuille des adulescents qui est bon à exploiter en ravivant à fond la fibre nostalgique.
Je ne suis pas vraiment un nostalgique. Les DA que je regarde, c'est parce que je les trouve intéressants, et pas parce que ça me rappelle mon enfance (qui n'est d'ailleurs pas si lointaine). Certains achèteraient n'importe quoi par nostalgie, y compris des séries qu'ils trouvaient déjà ridicules à l'époque. Je découvre encore des vieux DA qui ne sont même pas un vague souvenir pour moi (La Bataille des Planètes), et j'aime aussi découvrir de nouveaux DA (Sakura). Depuis 7 ans, je découvre des séries qui m'étaient inconnues (Cobra, Albator 78, Jayce, X-Or, Ken, Capitaine Flam, Le collège fou fou fou...), et ce que je regardais un peu par nostalgie, j'ai abandonné, au profit des bonnes séries, avec un vrai scénario, pas les trucs dont on se regarde un DVD entier en continuant de se dire : "Ah, qu'est-ce que c'était naze ! On regarde l'épisode suivant ?" (Mask est un bon exemple).
Alors, voilà : je continue à regarder des DA, à lire des BD où évoluent les héros que je voyais dans mon enfance, mais ce n'est pas de la nostalgie. Je ne suis pas un de ces adulescents dont parle parfois Corbier dans ses interviews. De même, c'est pas la nostalgie qui m'a fait connaître les travaux récents de cet excellent chansonnier nourri à Brassens et Dylan, qui ne capitalise pas comme son ancien collègue Bernard Minet sur son passé d'amuseur télévisuel pour grapiller encore plus l'argent des nostalgiques de Casimir. Comparez leurs sites respectifs, vous comprendrez.