de Capitaine Albator » Dim 24 Juin 2012, 23:58
Kingdom Come n'est pas franchement politique. En fait, c'est plutôt une critique méta-comics dans laquelle les auteurs dressent un portrait du genre super-héroïque en 1996, où les cyber-ninjas, techno-mercenaires et strings-en-métal régnaient en maîtres dans des aventures plus violentes, ringardisant du même coup leurs aînés. On peut ainsi voir en Magog, chef de file de cette nouvelle génération, une représentation du Cable de chez Marvel. Sans pousser l'analyse, c'est le cyborg de X-Force qui a mené à la révolution Image et à la popularisation de toute cette imagerie explosive, et Magog en est le miroir (littéralement).
Kingdom Come est d'ailleurs représentatif d'un sous-genre du super-héroïsme, qui est un hommage aux temps passés, au "sens du merveilleux". Dans ce sous-genre, on retrouve notamment Judgment Day, Supreme, Youngblood et Tom Strong d'Alan Moore, mais on peut aussi y mettre Marvels (peint par Alex Ross aussi, et écrit par Kurt Busiek) et un certain nombre d'autres BD.