Modérateurs: SuperBat, Capitaine Albator, Hadès, Superman, Benco
Non. Les héros doivent faire leur parcours comme dans toute histoire qui se respecte. Chacun d'eux a déjà bénéficié d'un film (voire de deux) pour comprendre ce que signifiait être un (super) héros.Nightwing57 a écrit:Ha oui donc en fait pour résumer le flm selon ce qui aura du être pour toi : c'est les mecs arrivent battent le méchant, et partent ? C'est un film, faut faire durer. Des héros sans failles ca aurait peu d'intérêt.
Cite-moi un film de super-héros dont le méchant n'est pas un cliché. Docteur Octopus (Spider-Man 2) est un cliché remarquablement bien écrit, auquel on s'attache, qu'on comprend, qu'on aime voir évoluer. Le Joker (TDK) est un cliché de méchant fondamental maquillé en terroriste (Bien contre Mal, on a rien inventé). Magneto (tous les X-Men) est un cliché de victime se transformant en bourreau, relevé par une certaine politisation.Finalement, quant à Loki, je soutient que si il avait été un méchant surpuissant jusqu'au bout, il n'aurait été qu'un cliché...
Cite-moi un film de super-héros dont le méchant n'est pas un cliché. Docteur Octopus (Spider-Man 2) est un cliché remarquablement bien écrit, auquel on s'attache, qu'on comprend, qu'on aime voir évoluer. Le Joker (TDK) est un cliché de méchant fondamental maquillé en terroriste (Bien contre Mal, on a rien inventé). Magneto (tous les X-Men) est un cliché de victime se transformant en bourreau, relevé par une certaine politisation.
le fait que reprocher au scénario de ne pas faire agir les vengeurs avant la mort du "gars qu'ils connaissent à peine" est compréhensible, mais tient également de la légère mauvaise foi.
Le Joker (TDK) est un cliché de méchant fondamental maquillé en terroriste
Arkaron a écrit:Loki passe pour un baltringue de manière ininterrompue
Arkaron a écrit:En parlant du fond, j'ai trouvé ça très ironique : on en appelle aux Vengeurs pour sauver le monde et les mecs passent leur temps à se chamailler comme des gamins incapables de mettre leurs différents de côté. Certes, c'est un peu l'esprit des comics, mais par pitié, offrez-nous au moins des dialogues dignes de ce nom. Je mets tout le monde au défi de se rappeler trois échanges intéressants entre les personnages. Avec toutes ses blagues ci-tôt vues ci-tôt oubliées, Whedon ne case pas une seule réflexion susceptible d'amorcer le développement d'une idée un tant soit peu profonde. Pour donner une idée de comparaison, Crâne Rouge ouvrait une dimension complètement nouvelle de son opposition à Cap en une seule phrase (« You could have the power of the Gods ! Yet you wear a flag on your chest and think you fight a battle of nations. »). De la même manière, un seul échange, très court, synthétisait parfaitement l'essence même du personnage de Cap :
« -What makes you so special?
-Nothing. I'm just a kid from Brooklyn. »
Or il n'y a rien de comparable dans Avengers. Rien de mémorable. Rien d'essentiel. Tous les dialogues pourraient être retirés qu'on y perdrait rien au change en ce qui concerne le développement des personnages. Et là encore, le bât blesse : Veuve Noire et Hawkeye n'ont rien à faire ici, leur présence n'est jamais justifiée, et encore moins crédible ; Cap se pose bien peu de questions pour un type dégelé après 70 ans ; Thor n'apporte rien au récit. À l'inverse, j'ai apprécié la plupart des choses concernant Banner et Stark.
Arkaron a écrit:Le film nage dans un second degré et un cynisme qui l'empêchent constamment de s'élever vers quelque chose de subjuguant et de proprement épique.
C'est un méchant qui fait ressurgir les fondements de l'opposition du bien et du mal. Il se saisit des traits caractéristiques du héros et les manipule souvent en vue de devenir son « miroir ». Superman est extra-terrestre, proche du divin, a tout eu de manière innée ; Luthor est terrien, humain, a dû tout acquérir de lui-même. Thor est asgardien et représente la force brute ; Loki est un géant de glace et représente la force de l'esprit.Nower a écrit:Le Joker (TDK) est un cliché de méchant fondamental maquillé en terroriste
Pas d'accord. Déjà, définit "méchant fondamental" selon toi.
Ensuite, je trouve que le cliché du méchant dans les films de super-héros, c'est celui qui en général se croit le plus fort, est assez condescendant et réalise avec horreur son échec juste avant de mourir.
Le Joker va plutôt tendre vers quelque chose d'abstrait, façon les Dents de la Mer ou touts les films de boogymen (Vendredi 13, Halloween, etc). Le mal absolu, sans réelle motivation, pas même le pouvoir.
Il ne veut pas tuer le héros ni le gagner à sa cause, il veut le tester, jouer avec lui.
Bon, on reste dans un schéma de personnage classique si on compare à d'autres films mais, au sein du film de super-héros, le Joker de TDK est une exception et quasiment une nouveauté.
Darkcook a écrit:Je comprends ta perception, mais toutes ces tares sont des ingrédients du Whedonisme, si je puis dire, qu'on connaissait de Buffy, et qu'on était sûr de retrouver : Méchant craignos (exemples nombreux dans la série), loosers totaux (au sens où ils ne sont pas réellement pathétiques dans leur loose, parce qu'ils ont tous les défauts du monde et causent eux-mêmes leur loose, à la Alex) comme héros, le personnage secondaire le plus héroïque et idéaliste, tué, pour réveiller à la fois les persos dans leurs egos, et toucher les spectateurs sur l'arbitraire et l'injustice de la faucheuse, les vannes à la deux balles chez les héros dans une sorte d'hommage à un esprit Silver Agesque... Ainsi qu'un cynisme certain, dans tout ça, c'est vrai. Il est sûr que c'est une vision particulière, qui plaît ou pas.
Darkcook a écrit:le ridicule de la force militaire
Darkcook a écrit:les réactions rationalistes pédantes des mentalités actuelles face aux super-héros, leur scepticisme irritant
[/quote]Darkcook a écrit:et l'appel au retour en arrière, vers l'âge super-héroïque, pour retrouver l'espoir dans un monde qui en a plus que jamais besoin
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